Louis Sorin DNS aux Templiers ?
Et ce Festival des Templiers, on en parle?
Un événement du trail devenu populaire au fil des années. 26 ans (quel bel âge!) que chaque année le nom des Templiers résonne en ce début d’automne.
Aujourd’hui c’est plus de 10 000 coureurs qui viennent partager leur passion dans les Grands Causses qui m’étaient inconnues, ces terres rebelles et libertaires…Située au coeur de ce parc régional, Millau.
Devenue célèbre par les sept aiguilles qui se dressent dans sa vallée et ce fil qui les traverse -son viaduc- Millau vit au rythme des Templiers le temps d’un week-end.
Les Templiers, un trail dont on parle depuis des semaines lors des entraînements et des courses du dimanche, dans la région comme surement, dans la nation. Des coureurs venus de toute la France, mais pas que, pour participer aux différents des 10 formats de trail proposés, de 7 à 110 km.
Je précise cela juste pour justifier le fait qu’une semaine avant le fameux Grand Trail des Templiers, (le plus célèbre avec ses 80 km), quand la proposition de récupérer un dossard pour y participer m’est faite, l’hésitation n’est pas longue.
Quelques petits détails à valider et c’est bon. 3 jours plus tard je suis quasi sûr d’y participer.
Le premier objectif est de découvrir ce qu’est le FESTIVAL DES TEMPLIERS. Le second est de prendre du plaisir à 100% à courir. Le troisième consiste à partager des bons moments avec les copains de l’asso, les connaissances sur place et les gens que je vais rencontrer.
Dans ma tête, les 3 objectifs sont réalisables. Le second reste plus compliqué si je prends vraiment part à la course.
Mais à la veille de la Maxi race d’Annecy (80km 5000D+), il n’y a aucun intérêt à jouer la compétition sans être préparé physiquement (entraînement + muscu des jambes) DONC tout ira pour le mieux car je l’ai décidé, ouf, me voilà rassuré !
Faisons vite et simple. Dimanche matin, 5H, le ciel est clair et entièrement dégagé.
Ça s’agite sur les sas de départ. Ce dernier qui est donné après les mots de l’organisateur.
Les frissons sont là, est-ce pour être en short /T-shirt par 1-2°C ou pour la musique de départ (Ameno de Era).
Bref « Il faut aller vite au début pour éviter d’être prit dans un bouchon à 3 km lorsque le chemin se réduit. »
Alors ça part vite. Ça part vite mais je régule et me sens bien. Tellement bien que finalement je lache les chevaux et me fais plaisir, surtout dans ces descentes en single (sentier étroit et technique où il faut être opportuniste pour doubler ).
40km sont déjà passés, ça défile et 100% plaisir jusque là alors que je commence à fatiguer…
J’ai « couru à la sensation » sans penser à gérer ma course. Les jambes sont lourdes, le souffle est court.
Un premier ultra sans bâton pour m’aider dans les montées et avec un terrain peu adapté à mes chaussures (et non pas l’inverse car d’habitude ça passe partout! ) c’est compliqué!
Je reçois quelques messages d’encouragement pour me booster, c’est cool! Cela dit, la fatigue étant là, je préfère avancer en mode rando-course jusqu’à la ligne d’arrivée pour réaliser mon second objectif.
J’arrive à oublier le classement et mettre de côté mon esprit compétiteur. Je discute davantage avec les coureurs et prends le temps aux ravitaillements (enfin ça c’est une habitude…).
Les 40 derniers km passeront moins rapidement mais au moins j’ai pu vraiment profiter de ces paysages au relief dessiné par l’eau et coloré par cette saison automnale
Au final le classement est satisfaisant il n’y en aura bien qu’un malgré deux inscriptions…
Ce n’était pas une erreur mais bien un oubli. J’avoue être passé par un sentiment de rage et de colère mais bon, il vaut mieux en rire qu’en pleurer.
Je m’en souviendrais de ces Templiers
Et si vous vouliez des belles photos c’est manqué! Plus qu’à aller voir sur place!