Course d’orientation de Raid Yon
Longeville sur mer, dimanche matin 21 novembre, 4°C
Il fait froid et mal au crâne ce matin. LA raclette a été tant qu’assez « chargée ». Avec Fab nous sommes arrivés tôt parce que c’est vraiment cool de se sentir seul sur la carte. Mais là… Il va falloir qu’on me rappelle pourquoi j’aime ça. Je suis fatigué. Je veux dormir. Il fait froid. Brdl !
Allez on va prendre la carte. Les gars de Raid’yon se marre en voyant mes petits yeux chercher la carte qu’ils me donnent. Il va falloir se mettre dedans. C’est vraiment dur. Refaire de la CO. Ça fait longtemps. Mon cerveau embrumé me dit de faire confiance à Fab pour comprendre comment ça marche. Il va falloir faire un reset du cerveau.
C’est quoi la stratégie ? De toute façon vu notre niveau physique il ne faut pas croire que l’on prendra tout. Aller on optimise les points. Direction les liaisons. La 2 est déjà très mal attaquée. Nous jardinons comme des blaireaux. La 1 se fait bien puis la liaison suivante. Ça y est je suis dans la carte ! Nous retrouvons Cindy et Vincent sur le nord-est de la carte. Ils nous aident un peu sur 2-3 balises où nous cherchons un peu en commun, même si notre attaque n’est pas la même. Nous nous suivons sans nous suivre car nos options de course sont différentes. Nous redescendons la carte par l’est. Ça se met vraiment bien. La carte est bien faite et nous ne jardinons plus du tout. Quelques attaques un peu hasardeuses sont récompensées malgré tout par une balise vite trouvée. Cool.
Il fait beau et pas froid finalement, à courir… Je me surprend à ne pas faire d’erreur alors que la co en forêt est quand même pas ce que je préfère. Nous remontons la carte par les balises à l’ouest des liaisons. Finalement nous courrons pas trop mal. Le nord commence à être dur pour Fab alors je prends le doigt. La fin approche. 2h45 ! Oui oui ! Arrivés à la 29, c’est l’azimut tant espéré. Je ne bipe pas la 29 parce que je ne « vois pas » le boitier. Quel gros faisan ! Je prend l’azimut, trouve la 38. Nous sommes sur la plage. Allez on rentre au droit.
Fabien : » Et mais c’est 2h45, pas 2h30 ! »
Et mrd ! On reprend la forêt après 400m sur la plage. Plus de repères visuels. On jardine. On demande notre chemin. Pas beaucoup plus avancé, on jardine encore. On revient en arrière. « Ahh Benoit ! On est où ? On est où ? «
Ok la 29 ! Bon mais…. A tout les coups il y a un boitier et il faut le biper avant la 38. Ah ben oui ! Et mrd ! Donc je retourne biper la 38 ? Ben oui. Arrivé à la 38, écrit en gros : » IL FAUT BIPER LA 29 AVANT LA 38 ! » Mais quel boulet !
On repart pour en prendre d’autre mais le temps se rapproche. La 5, la 28 après une erreur. Finalement les 20′ de jardinage nous coutent les 2 dernières. Flûte, zut crotte ! « Saperlipoppette mais elle est cassée cette baguette ! » Ah non ça c’est l’histoire de la fée Fifolette de ma fille. Donc plutôt brdl de mrd fait ch..r !
Bon ! Mis à part le fait que je pense que je vais pleurer ce résultat de CO toute l’année, je suis sur que j’ai retrouvé le pourquoi du comment. Pourquoi j’aime la CO ? Parce que c’est cool ! Nous nous sommes bien éclatés avec Fab. Ok le choix de circuit n’est pas du tout bon. Mais alors moins optimal il n’y a pas je crois. Ok on a perdu facilement 20′ sur le coup de la 29-38, snas compter tout ce qu’on aurait pu gagner autrement… Mais quel pied ! Franchir les fourrés, les taillis, se raper sur les ronces, tomber dans des trous, le tout en pleine nature pendant 2H45. Croiser des maillots bleus et noirs ! Voir le sourire de tout le monde. Enchainer les balises comme les verres de la veille. C’est le panard.
La CO c’est beau. Vivement la prochaine. Merci Raid Yon pour l’orga.
