Grand Trail des Templiers inside
Pas facile de compiler 12h21 en moins de 3 minutes, mais le rendu reflète plutôt bien cette magnifique course qu’est le Grand Trail des Templiers !
Un incontournable dans le milieu du Trail running, que j’attendais impatiemment depuis 2 ans (annulée pour cause d’orage, puis COVID).
Après une préparation loin d’être optimale car trop courte, j’avais décidé de palier mon manque de Km, par du dénivelé et de la muscu, beaucoup de renforcement et de gainage (5 séances/semaine). Et le résultat est bien là, aucune douleur musculaire pendant ET après la course, pas de bobo, pas de chute, aucun coup de moins bien pendant la journée.
Mon seul problème fut le froid (à peine 1° la nuit), j’ai commencé à me réchauffer vers midi et j’ai gardé deux couches jusqu’à 16h malgré le soleil.
Pas de problème d’alimentation non plus, ce qui est un des soucis les plus courant sur des courses longues, mais je ne suis pas sujet à ça pour le moment.
J’avais apporté deux fois trop de trucs dans mon sac, mais ça ce n’est pas nouveau, et on se moque souvent de moi pour ce défaut… hein Nico!
J’ai pesé et j’avais environ 800g de trop, et ça fait beaucoup sur une journée complète, ce qui explique que mes épaules étaient douloureuses le lendemain.
Vraiment une course parfaite, je n’y croyais pas en partant à Millau, mais je n’ai pas voulu me mettre de pression, surtout que j’avais revu mon temps à la baisse, car Mathieu me disait que les 12h n’étaient pas jouable sur ce terrain (en référence au 11h de Laurent Jaud sur ce Trail et à ses 2 essais précédents).
Au premier ravito je passe avec 40 minutes d’avance sur mon planning, mais comme je vais bien, je me dit que je continue comme ça jusqu’au coup de moins de bien, qui ne viendra jamais au final.
A un moment je me dit que passer sous la barre des 12h est jouable, mais ça c’était sans compter sur les 10 derniers kilomètres qui sont particulièrement pénibles : la montée du Cade (800D+ sur 3km de montée sèche) puis le pouncho qui s’apparente plus à de l’escalade qu’à de la course à pied. Je met 2h20 à faire ses 10Km… autant dire que j’en ai bien chié
Super content de cette première expérience sur « du long », tout s’est bien goupillé pour apprécier pleinement cette longue journée d‘effort.
Au final j’arrive 623ème sur 2158 partants, il y a 10% d’abandon (ou dépassement de barrière horaire) soit 1944 arrivants.