Mégal’o Night
Nos grands orienteurs du RAPV sont partis faire la Mégal’o Night le 16 décembre. En forêt d’Azay le Rideau, ils ont cherché et trouvé avec plus ou moins de réussite de nombreuses balises. Le CR de Guillaume suit. Et quand Guillaume se demande ce qu’il fait dans une course, c’est qu’elle doit être belle !
Hier soir c’était Mégalo.
Après un départ un peu mouvementé et donc retardé du Poiré, nous arrivons à 15h45 pour un départ à 16H… Il ne fallait pas plus court.
26 équipes au départ de la Dracula. On part pleine balle sur la CO urbaine. Les trois 1ers kilo en moins de 4’30. « Heu les gars ? On ne part pas pour 8h en fait ? » Du coup les 10 premiers kkm sont avalés en moins d’une heure. Sébos est en forme. L’organisation annonçait 42km. Mais ce que nous comprîmes bien plus tard c’est que c’était de poste à poste, à vol d’oiseau. Ah ok ! Ca ne va pas être la même.
« Putain mais qu’est ce que je fous là ? »
On vient de passer le 30ème km et on n’est pas encore au ravito. Ouh la ça va être long. !
On ne croise pas grand monde. Les frères Bailly. Petite bourg avec Vadime&Co de sud Loire.
Après une boulette on arrive enfin au ravito. 34km au compteur et une carte fermée sur les 3. L’échelle est de 1 : 15 000 et on se tape des sections de 600m, voire plus. On fait le point. Sebos ne semble pas rassurant. Va falloir mettre réellement 8h et on va allègrement dépasser les 45km envisagés.
On repart et on croise les équipes de la Cendrillon… mais pas les copains. Nous sommes moins lucides. On fait quelques erreurs. On est de plus en plus dans le mal, mais nous restons soudés. On s’encourage plus qu’on ne râle. Même si intérieurement c’est dur.
Comme on joue le podium je simule une frontale « low battery » pour une petite pause…
Et là c’est le déclic. On se plus le doigt avec Émilien, on enchaîne les allers-retours et surtout on sent que l’arrivée n’est plus inaccessible. Finalement je ne vais pas faire le mec qui a perdu le doigt… 😉
On fait des choix diablement stratégiques. Merci Sébos. Avec Emilien on envoie comme des fous. On laisse une balise et on prend le risque de prendre une valise de pénalités pour aller chercher trois balises. Bien joué ! On termine le dernier kilo en 4’04 en bipant la dernière. Nous voilà 3èmes avec 79/80 balises en 7h58’24.
Un podium 100% vendéen avec Pinoche et les frangins Bailly. On échange avec les autres rapvistes autour d’un repas bienvenue et des bières salvatrices. Une petite nuit tous ensemble sympathique.
Conclusion :
Ce fut une belle aventure avec Sébos et Emilien. Mais cela va sans dire que c’était la course de trop en cette fin de saison. Je n’étais pas prêt mentalement à m’enquiller 62 bornes.
Guillaume